© Alice Alvarez - S.I.G.
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20 décembre 2020


Challenge Acte 2

 

Comme hier, nous avons toute la patinoire pour nous. Coaches, patineurs, juges qui ne sont pas au travail en bord de glace, la Présidente, Nathalie Péchalat, la D.T.N. Dominique Blancon, le D.T.N. adjoint Fabrice Blondel, la Conseillère Technique Nationale Vanessa Sanesti,  Annick Dumont Responsable des Relations Internationales, Ninon Bardel des Relations Presse, Paul Perret, venu en ami sans équipe télé, le personnel de la patinoire, et nous-mêmes,  faisons office de public. Après chaque passage, les applaudissements sont nourris. Nous sommes assez nombreux pour faire du bruit, on pourrait presque se croire dans le cadre d'une compétition "normale". 

 

Danse sur glace : nature et découvertes...

 

Où l'équipe de coaching de Villard de Lans déniche t'elle les musiques de ses patineurs ? Dans les endroits les plus improbables, comme, par exemple, la bande originale d'un sitcom sud-coréen, "Angel's Last mission" ! Au début de la danse libre (junior) de Eva Bernard et Tom Jochum, la musique ["Michael' Sword par Han Hyo-Joo] est lancinante, presque inquiétante, jusqu'à ce que des choeurs viennent l'adoucir et la rendre quasi féérique. Les deux jeunes danseurs s'expriment aussi bien dans ce registre fantastique, que sur le Foxtrot et la Polka d'hier. Enthousiasme et joie de patiner sont deux des piliers de l'école villardienne. Un déséquilibre en fin de twizzles met Eva à genoux au sens propre, et l'empêche d'enchaîner avec pirouette et pose finale. Mais le programme est joli, original,  et plein d'une émotion que les juniors ne sont pas toujours en mesure de susciter à leur âge. TES : 36.54 - PCS : 30.60 - Total FD : 61.14 - Total général : 108.98.

 

Nous restons dans l'univers du fantastique avec la bande originale du film "Edouard aux Mains d'Argent" pour Célina Fradji et Jean-Hans Fourneaux. Le programme est bien exécuté, sans erreur majeure, patiné avec une grande délicatesse. Le thème de la seconde partie est plus sombre - "Danse Macabre" Camille de Saint-Saëns - mais l'enchaînement musical est parfait,  et le patinage reste léger. TES : 41.95 - PCS : 34.20 - Total FD : 76.15 - Total général : 124.66. "Ederlezi" ("la Fête de la Saint Georges"), est un chant traditionnel rom des Balkans, popularisé par Goran Bregovic grâce à la bande originale de  film "Le Temps des Gitans". A l'origine cette chanson était turc pré-islamique et célébrait l'arrivée du printemps. Elle est ici interprétée par l'Italienne Maria Mazzotta et le violoncelliste albanais Redi Hasa. (Quand je vous dit qu'on enrichit sa culture avec les danseurs vertacomicoriens !). Louise Bordet et Thomas Gipoulou sont en costume tsigane, rouge et noir paré de dorures. Louise manque ses premiers twizzles, mais se reprend très vite. La musique est rythmée et le programme très exigeant physiquement. Louise et Thomas s'essoufflent un peu vers la fin, mais ils font preuve d'une unité rare pour de si jeunes athlètes. TES : 37.42 - PCS : 33.80 - Total FD : 71.22 - Total général : 120.84. 

 

Notre voyage musico-culturel se poursuit avec Lou Terreaux et Noé Perron, sur "Fate", de Gaemi, extraite de la bande son d'une série télévisée asiatique pour adolescents "Who are You - School 2015". Il y a quelque chose de joyeusement médiéval à ce programme, comme si les deux danseurs s'étaient approprié la musique pour en faire leur propre thème. Noé chute malencontreusement sur un rocker, un pas qu'il doit pouvoir exécuter dans son sommeil depuis son plus jeune âge. Ce genre de chose arrive... S'ensuit un léger flottement entre les deux patineurs, vite effacé par leur seconde musique, douce et triste : "Brume", de Fara Effect, bande originale du film TV "Tempted". Totalement conquise par ces partitions insolites et  inédites à mes oreilles avant le début de saison, je suis curieuse de savoir combien d'heures passent Karine Arribert et ses troupes à chercher, trouver sélectionner, découper, monter les musiques de leurs élèves... Les notes de Lou et Noé : TES : 38.59 - PCS : 39.40 - Total FD : 76.99 - Total général : 134.02. 

 

Ultra-légers, très vifs, très expressifs, Marie Dupayage et Thomas Nabais ont un patinage en tous points senior, rang qu'ils rejoindront l'an prochain, comme le couple qui les a précédés et celui qui va suivre. Marie est une mini-diva aux airs d'Anna Cappellini, mais heureusement sans le bruyant (et jamais sanctionné) patinage "neigeux" à plat sur les carres. Sa technique est nettement supérieure à celle de la danseuse italienne, championne du monde en 2014. Thomas a le visage d'un jeune premier hollywoodien,  et la prestance d'un grand danseur de salon. Chaque fois que je les vois évoluer, je pense à un mélange, étrange, téméraire,  mais parfaitement réussi, de Blanc/Bouquet et Grischuk/Platov ! Oui, rien que ça ! Comme si Karine avait extrait un concentré de ces deux couples, pour l'injecter dans ses patineurs. Sur "Market Diktat Song" de Jean-Philippe Goude, Marie et Thomas sont aussi délicats que les notes de violon qu'ils interprètent. TES : 49.59 - PCS : 46.80 - Total FD : 95.39 - Total général : 156.51.

 

Grands yeux mystérieux, nez retroussé, pommettes hautes, blonde et sculpturale, Loïcia Demougeot ressemble à une princesse inuit. Oeil de braise, sourire enjôleur, cheveux sombres impeccablement coupés, Théo Le Mercier est tout droit sorti d'un film de James Bond. Le couple est tout en contrastes, complémentaire, et tellement beau à regarder patiner ! Sur la chanson phare du film Yentl, "Papa can You hear Me" chantée par Barbara Streisand, ils changent une nouvelle fois de registre. Le geste est juste, l'allure douce et romantique malgré les difficultés techniques dont le programme est jalonné, des twizzles rapides en particulier. Un patinage, très mature, depuis déjà deux saisons, leur permettra une transition en catégorie senior relativement aisée la saison prochaine. TES : 50.64 - PCS : 48.10 - Total FD : 98.74 - Total général : 165.76

 

Chez les seniors, Julia Wagret et Pierre Souquet-Basiège ont opté pour un thème hispanisant très inspiré : "Vulevo Al Sur" de la chanteuse israélienne Yasmin Levy, et "Lejos" par Ara Malikian, violoniste libano-espagnol. Ils sont très fluides et très synchrones mais peut-être pas assez expressifs et pas encore tout à fait assez rapides. Le programme est bien construit, basé sur leurs points forts et leurs meilleures éléments techniques. Il est évident qu'ils ont un réel plaisir à le patiner, plaisir communicatif. La tenue de Julia, à la coupe délicate, rouge mat, aussi sobre qu'élégante et sensuelle, est une pure merveille. TES : 53.34 - PCS : 41.40 - Total FD : 94.74 - Total général : 156.51. Soit exactement le même que Dupayage/Nabais. Attention, les juniors poussent et poussent fort...

 

La danse libre du couple Lauriault-Le Gac est très attendue, puisqu'aussi inédite que leur danse rythmique. Quatre partitions différentes sont utilisées : "Downtown" de Mackelmore et Ryan Lewis, un passage plus lent sur "Drift Like Clouds" de Oriental Music Collective,  "Wings" des mêmes Mackelmore et R. Lewis, avant de conclure sur le célèbre "Can't Hold Us" en version Revolution Remix. Le montage musical est excellent, avec une importante accélération à la fin. Marie-Jade arbore une ravissante robe couleur prune et la tenue de Romain est très particulière : pantalon noir et tee-shirt violet,  sous un gilet imprimé gris léopard et orné d'un énorme col de fourrure, hommage aux vestes souvent délirantes du rappeur auteur de la musique. On retrouve les Le Gac dans un style qu'ils affectionnent : rythmé et tonique. Comme lors de la SD, ils utilisent leur expérience pour récupérer, ça et là, quelques erreurs commises et qui passent donc assez facilement inaperçues. Sauf pour les juges qui veillent au grain. Leurs notes ne sont pas mauvaises : TES : 53.54 - PCS : 46.70 - Total FD : 99.24 - Total général : 171.15. Les totaux sont supérieurs, mais les PCS sont inférieures à celles de Dupayage/Nabais et Demougeot/Le Mercier. Là aussi, attention. Les jeunes villardiens ont les dents, ou plutôt les lames, qui rayent le parquet. Ils en veulent. Et selon toute logique, ils en auront.

 

Pour mon plus grand bonheur, Evgeniia Lopareva et Geoffrey Brissaud, on conservé leur danse libre de l'an dernier sur "Adagio for Tron" et "Grid" de Daft Punk, tirés de la B.O. du film "Tron - Legacy". Ils l'ont même considérablement améliorée. Le travail effectué à Lyon avec Roxanne Pétetin et Fabian Bourzat paye. L'ensemble est plus compact, et aussi plus léger qu'aux Masters. La position de départ est très belle, dramatique à souhait. On les croirait tous deux sortis directement d'une scène de ballet pour évoluer sur la glace, où ils parviennent à allier la froideur des ordinateurs et l'émotion des humains, parfaitement dans le thème du film. Je ne dirais jamais assez à quel point j'aime ce programme, à la fois synthétique, chirurgicalement précis, et imprégné de poésie, vécu et pas seulement interprété par deux danseurs au feeling étonnant. Les notes, par contre, ne me semblent pas à la hauteur, trop proches de celles des Masters et ne tenant donc pas compte des progrès et améliorations. TES : 62.93 - PCS : 48.10 (c'est tout ?) - Total FD : 111.03 - Total général : 182.97

 

Autre programme inédit et très attendu : "Le Parfum", d'Adelina Galyavieva et Louis Thauron, forfaits lors du libre des Masters. Ceux qui connaissent le livre de Patrick Süskind (ou le film de Tom Tykwer qui en a été tiré en 2006) savent que le thème est sombre, très sombre, comme le sont les costumes d'Adelina et Louis, d'un noir pur sans aucune fioriture. Adelina campe toutes les victimes à la fois (vingt-cinq !) du redoutable Jean-Baptiste Grenouille, à la fois héros et anti-héros, à la recherche du parfum absolu. Plus de Mademoiselle 100 000 volts, mais une femme qui passe par toutes les émotions : la peur, la tristesse, l'amour. Louis n'a rien d'un assassin effrayant, et tout d'un homme torturé par des sentiments contradictoires. Ce programme est un petit bijou, ciselé à la perfection, dans un registre très différent de celui auquel le couple nous avaient habitués. Un couple décidément multi-facettes et un programme véritable régal de créativité et de sensibilité,  qui se termine en apothéose sur les "Trois Pièces pour Grand Orgue" de César Franck. Tous les gestes sont aboutis, tous les mouvements sont liés. TES : 64.42 - PCS : 50.60 - Total FD : 114.02 - Total général : 189.21.

 

© Alive Alvarez - S.I.G.
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Programme libre dames : au bonheur des chutes...

 

Le thème "Le Jazz Hot" de Julie Andrews est peut-être un peu difficile pour une jeune fille de 15 ans, et Lorine Schild semble aujourd'hui très fébrile. Un certain manque de vélocité handicape ses préparations de saut qui finissent souvent en sous-rotation. Elle va louper successivement flip, boucle et Lutz. TES : 46.34 - PCS : 42.00 - Total FP : 85.34 - Total général : 132.56. Lola Ghozali s'en sort nettement mieux, en réalisant une jolie combinaison double Axel/Euler/triple Salchow, bien qu'elle ne déclenche pas son triple boucle avant de chuter sur son second triple Lutz. Le programme en lui-même est convaincant, monté sur quatre morceaux du Cirque du Soleil : Funerale, Ritonare, Klezmer Moment, Ballade au bout d'une Echelle et un final de nouveau sur Funerale. Titre approprié quand on sait que le Cirque du Soleil, après une faillite catastrophique, vient d'être tristement vendu aux enchères. TES : 50.49 - PCS : 43.73 - Total FP : 93.22 - Total général : 141.90.

 

Chez leurs aînées, les choses ne vont pas être de tout repos non plus. Léa Serna, sur le mélancolique "Young and Beautiful" de Lana Del Rey, commence par très légèrement trébucher sur un simple retournement. Puis elle avorte son premier double Axel. Puis le triple boucle piqué. Puis le second Axel. Aïe. Malédiction des patins neufs ? Etrenner de nouveaux bottillons est généralement une torture,  pas vraiment l'idéal pour une épreuve en vue de sélections. Mais quand on n'a pas le choix... Léa retourne triple Salchow et triple flip, mais heureusement, ses deux triples Lutz sont superbes.  Sa séquence de pas en médiane est servie par de beaux gestes amples. La hâte dont elle fait preuve pour quitter ses patins dès sa sortie de glace montre qu'elle n'a pas pu évoluer dans des conditions optimales. TES : 40.17 - PCS : 48.00 - Total FP : 88.17 - Total général : 136.19. Je ne suis pas sûre de moi, mais il me semble avoir reconnu Jean-Bapstiste Pergolese ("Stabat Mater" ?) dans la première partie du programme, classique, de Maïa Mazzara. Viennent ensuite "Forever" d'Adam Wakeman et, si j'en crois l'application Shazam (qui n'a pas toujours raison), "Cloudness Sky" de Croix Healing, spécialistes de la musique de relaxation. Aucun risque de s'assoupir devant le programme de Maïa. Elle est, comme toujours, volontaire et accrocheuse, aussi à l'aise sur du classique que de la variété. Ses sauts sont amples et une chute à la réception des triples Lutz et flip,  ne la désarment pas. Maïa aime la compétition, l'enjeu, la difficulté et ça se voit. Combinaison triple boucle piqué/triple Salchow et double Axel en fin de programme, là où les jambes sont fatiguées et le souffle court. TES : 57.42 - PCS - 56.67 - Total FP : 112.09 - Total général : 166.35.

 

Programme libre messieurs : Et tout va mieux !

 

"Aléa du direct" si j'ose dire, je n'ai pas pu voir Adam Siao Him Fa patiner son libre, car j'interviewais son ancien entraîneur (interview qui sera disponible sur le site cette semaine). Comme je l'ai déjà dit lors du regroupement de Grenoble, j'aime beaucoup la version de "Leave a Light On" de Tom Walker qu'il utilise, douce, puis lyrique, ce qui aide Adam à être plus "musical" que par le passé. Total FP : 151.07 - Total général : 222.77. Aujourd'hui, les choses se passent beaucoup mieux, mais alors vraiment beaucoup mieux qu'au programme court pour Kevin Aymoz. Sur "Lighthouse" de Patrick Watson (qu'il a immortalisé par le tatouage d'un phare sur son avant-bras gauche), libre de l'an dernier repris avec bonheur, il exécute d'entrée un quadruple boucle piqué/triple boucle piqué. Deuxième quadruple boucle piqué quelques secondes plus tard. Le triple Axel solo est magnifique, d'une hauteur magistrale, et le second, en combinaison, est tout aussi beau.  Il nous gratifie ensuite d'un triple Lutz/Euler/triple Salchow et d'un triple flip. Un seul saut n'est pas passé car avorté,  et je ne sais même plus lequel. Le programme est toujours aussi captivant, bouleversant. La musique monte en puissance, la vitesse d'exécution aussi, ainsi que la confiance. On retrouve le Kevin qu'on aime, celui qui laisse ses tripes sur la glace. TES : 91.89 - PCS : 91.14 - Total FP : 183.03 - Total général : 255.67. Presque 21 points de plus qu'au libre des Masters sur une chanson de Vance Joy, légère et agréable mais plus banale,  qu'il a clairement bien fait de laisser de côté. 

 

Tout en cuir-vinyl noir, largement ouvert sur les pectoraux, Romain Ponsart est très sexy. Beaucoup plus qu'Elvis Presley, même dans ses jeunes années ! Le changement de registre commence à payer, Romain a bien étudié les gestes du King et commence à vraiment maîtriser un thème qui l'oblige à se montrer plus expansif que d'habitude. Le gentil garçon romantique s'est mué en... gentil rocker. L'ensemble manque un peu de transitions, mais certainement pas de difficultés : quadruple boucle piqué d'entrée réussi ; triple Axel/triple boucle piqué ; triple Axel solo, triple Lutz raté, retenté, et re-raté... Il manque un second quadruple en première partie de programme, mais tout vient à point à qui sait attendre et travailler. TES : 65.03 - PCS : 70.02 - Total FP : 142.05 - Total général : 228.24.

 

Programme libre couple : "I'll be your guide" (*)

 

Denys Strekalin ne semblait pas en grande forme hier et aujourd'hui, Cléo Hamon et lui déclarent, sans surprise, forfaits. Ils sont en tribune, avec une grande partie de leurs coéquipiers, pour encourager Coline Keriven et Noël-Antoine Pierre. "Lili" de Aaron a déjà été utilisée en patinage (par exemple par Alessandrini/Souquet en danse), mais sans la très jolie partie instrumentale/orchestrale qu'utilisent Coline et son partenaire. Un partenaire qui trébuche sur un simple pas de liaison et tombe brièvement à genoux, mais ce sera la seule erreur de leur programme. Lui est un solide porteur, elle est gracile et légère. Ils sont tous deux élégants et font preuve d'un excellent sens musical. Leur triple twist manque encore de hauteur mais le triple boucle piqué parallèle est bien réalisé. Coline réceptionne le triple boucle lancé sur deux lames, mais n'aura aucun problème avec le triple Salchow. La combinaison double Salchow/Axel simple est un peu légère sur le plan comptable. Mais l'ensemble du programme est exécuté de manière plus qu'honnête. Total FP : 109.27 - Total général : 164.30.

 

Tous les programmes vus ce week-end, même les meilleurs,  peuvent encore être fignolés, polis, améliorés,  et ce,  en vue d'éventuelles compétitions "non-annulées". Nous en sommes là. Personne ne sait de quoi demain sera fait, ce qui sera maintenu ou ne le sera pas, ce qui sera éventuellement repoussé, ou déplacé. L'incertitude est totale pour tout et partout. Une décision pour les championnats du Monde de Stockholm pourrait être prise par l'I.S.U. aux alentours du 28 janvier. La sélection pour les Jeux Olympiques sera compliquée. J'ai la plus grande admiration pour ces athlètes et leurs coaches, qui continuent de travailler d'arrache-pied, coûte que coûte, sans savoir quelle sera la prochaine échéance, alors qu'une saison se prépare d'habitude sur un plan précis,  avec des pics de forme à étudier et programmer. Moralement, ils avouent tous avoir des difficultés, être fatigués de ce flou qui n'a rien d'artistique, mais ils ne perdent pas pour autant espoir. Physiquement, ils en ont encore "sous le pied", en on hâte d'en découdre. On ne peut que saluer leur patience, leur constance, leur capacité d'adaptation et surtout, continuer de les soutenir et les encourager. 

 

 

Sur place : Kate Royan

 

(*) paroles de la chanson "Lili" , en français "je serai ton guide".

 

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Olivier Brajon de Patinage Magazine, et Alice Alvarez à l'oeuvre !

Patinoire Aren'Ice de Cergy - 19/12/2020