© Alice Alvarez - S.I.G.
© Alice Alvarez - S.I.G.

GRAND PRIX DE TURIN

6 novembre - Danse Libre

Les impressions des médaillés... et un entretien avec Lopareva/Brissaud


Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron remportent la compétition avec une belle avance : "Nous sommes très contents de nos performances. Nous avons apporté de belles améliorations depuis le Finlandia Trophy. Nous avons obtenu de meilleurs niveaux. Il y a encore beaucoup de travail, c'est un processus continu sur l'année. Nous sommes enthousiastes pour la suite ! Nous avons changé les costumes et nous nous sentons mieux avec."

 

 

© Alice Alvarez - S.I.G.
© Alice Alvarez - S.I.G.

Madison Hubbell et Zachary Donohue obtiennent la médaille d'argent : "Nous avons amélioré nos programmes et les niveaux depuis le Skate America. Nous avons fait une erreur à la fin". Madison ajoute avec un sourire : "Parfois on saute en l'air et on touche son partenaire à l'entrejambe. Merci de ne pas être tombé Zach ! Nous sommes déçus du score et d'un porté qui n'a eu qu'un +2. Nous avons perdu quelques points, nous allons regarder tout cela. Nous sommes qualifiés pour la finale et nous allons continuer à travailler. Dix secondes après la fin du programme, nous réfléchissions déjà à la suite et au travail à accomplir !" Quand je leur demande comment ils ont choisi cette chanson peu connue d'Anne Sila : "Nous travaillons avec deux acrobates à Montréal, qui nous aident pour nos portés. Ils connaissent beaucoup d'artistes, dont Anne Sila qu'ils connaissent personnellement. Ils nous ont dit qu'ils avaient la chanson parfaite pour nous, et elle nous a plu ! Nous avons entendu qu'elle avait gagné un jeu à la télévision récemment (NB : The Voice All Stars) donc elle deviendra peut être plus connue !"

© Alice Alvarez - S.I.G.
© Alice Alvarez - S.I.G.

Alexandra Stepanova et Ivan Bukin dressent également leur bilan : "C'est notre première compétition de la saison. Nous sommes moins satisfaits qu'hier lors de la danse rythmique. Nous avons manqué de vitesse et d'énergie, et nous n'avons pas pu raconter toute l'histoire. Nous avons une semaine de préparation avant la prochaine compétition pour améliorer cela. Nous avions déjà envisagé ce thème de Roméo et Juliette auparavant, mais il y avait trop peu de compétitions l'année dernière. Nous avons participé à un spectacle en Russie avec Ilia Averbukh. Il nous a chorégraphié un programme de gala sur ce thème, et cela nous a donné l'envie de patiner une danse libre dessus".

 

Sur place : Solène Mathieu - S.I.G. ©


Nous avons également le plaisir d'échanger avec Evgeniia Lopareva et Geoffrey Brissaud, sixièmes de la compétition.

 

Solène : Quelles sont vos impressions de ce premier Grand prix ?

 

Evgueniia : C'était très stressant mais nous y sommes arrivés sans grosse erreur. Nous avons obtenu notre meilleur score de la saison sur une danse libre, donc c'est un bon résultat pour un premier Grand Prix.

 

Solène : Vous sembliez très heureux dans le Kiss & Cry !

 

Geoffrey : Oui effectivement ! C'est une compétition stressante, la plus stressante de toutes ! Je ne sais pas pourquoi. Sûrement parce qu'il s'agit de notre premier Grand Prix ensemble mais nous avons patiné comme nous le voulions. Nous avons commis quelques petites erreurs mais rien de grave.

 

Solène : Il s'agit de votre quatrième compétition de la saison, cela vous fait déjà une belle expérience.

 

Geoffrey : Nous avons participé aux Masters à Epinal, puis au Lombardia Trophy, à la Coupe de Nice et maintenant nous sommes à Turin. Nous voulions prendre de l'expérience. Par exemple, nous avons patiné derniers de notre groupe ici, ce qui est différent et plus difficile. Nous avons besoin d'engranger de l'expérience pour le futur.

 

Solène : Nous espérions vous voir au Finlandia Trophy également, mais vous avez déclaré forfait. Que s'est-il passé ?

 

Geoffrey : J'ai eu un petit problème à la jambe. j'ai dû changer de patins après les Masters d'Epinal. C'était trop court pour enchaîner directement avec le Finlandia Trophy. 

 

Solène : Vous avez choisi une musique classique pour la danse libre, mais sans tomber dans le classicisme pur. Quelle était votre intention ?

 

Geoffrey : Nous voulions utiliser du classique, mais en y ajoutant notre style. Avec nos entraîneurs nous avons décidé de faire du contemporain avec une musique classique.

 

Alice : Vous prenez des cours de hip-hop sur sol. Comment cela a-t-il influencé la construction de votre danse rythmique ?

 

Geoffrey : Nous travaillons avec deux spécialistes, une à Moscou et Kader Belmoktar de la compagnie Käfig en France. Ils nous apprennent de nouveaux mouvements. Nous aimons beaucoup cette danse. Nous avons beaucoup travaillé, surtout moi car ce n'était pas un style que je maîtrisais ! Mais nous avons une bonne expérience maintenant et notre danse rythmique ressemble bien à une street dance comme le souhaitent les juges.

 

Propos recueillis par Solène Mathieu et Alice Alvarez - S.I.G. ©